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Le Yoga du Froid (Toumo ou Tapas)

Patrick Murer

Patrick Murer

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Silvia Schmitt et Patrick Murer

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Il est connu que dans l’Himalaya, avec ses sommets à plus de 8000 mètres vivent des Yogi dans des grottes été comme hivers. Il sont tout nus ou à peine habillés. Comment peuvent-il résister à ce froid extrême ? Pourquoi cherchent-ils ses conditions extrêmes ? Il doit y avoir une raison.

Les pratiques du froid sont également utilisées dans les arts martiaux et par les Samourai. Ils s’exposent aux eaux glacées des cascades.

Alexandre David-Neel est une des première à nous témoigner de ses techniques dans son livre Mystiques et Magiciens du Tibet :

«  Passer l’hiver dans une caverne située, souvent, entre 4000 et 5000 mètres d’altitude, vêtu d’une robe mince ou même nu, et ne pas périr gelé, est un problème compliqué. Nombres d’ermites tibétains l’ont pourtant résolu, et leur endurance est attribuée au fait qu’ils possèdent le moyen de stimuler la chaleur interne. » 

Ce passage a interpellé le cardiologue américain Herbert Benson.  Il a invité le Dalai Lama lors de son premier voyage aux Etats Unis en 1988, à l’Université de Harvard pour lui demander l’autorisation de pouvoir étudier le Toumo. Ce médecin s’intéressait vivement au grand méditants et au pouvoir de l’esprit sur le corps.

Ainsi il a eu l’occasion de se rendre à Dharamsala, puis au Ladak. Le Docteur Benson rapporte  que lors de la première expérience à Dharmasala il y avait des moines qui méditaient dans une pièce d’une température de 10°C. Lors de la méditation les scientifiques enregistraient une augmentation de la température corporelle des moines de l’ordre de 8°C. Au Ladakh en 1995, le cardiologue et son équipe filmèrent une pratique collective de toumo. Plusieurs méditants étaient assis en tailleur dans une pièce dont la température avoisinait les 5° C. Des draps furent trempés dans de l’eau glacée mis mis autour du corps des moines.

Chez un individu « normale » cela entraînerait des tremblements incontrôlés, une chute de température du corps ou éventuellement la mort.

Les moines cependant généraient de la chaleur, de la vapeur se leva et un des moines sécha trois draps en quelques heures. Le but était évidemment pas une compétition de séchage de draps, mais le souhait de brûler un maximum d’imperfections subtiles.

Le docteur Benson en a conclu que l’esprit a des capacités extraordinaires d’interaction avec le corps et que c’est un domaine à explorer. Pour la médecine le phénomène du développement d’une telle chaleur est inexplicable.

Depuis d’autres scientifiques se sont intéressés à ce phénomène, et il a pu être prouvé que les défenses immunitaires sont tellement stimulés que dans certains cas des maladies graves comme le Sida ou le cancer auraient pu être guéries.

 

Nos corps ont quasiment « oublié » la thermo-régulation à force d’être dans des pièces chauffées voir surchauffées en hiver et climatisées en été. Ceci nous affaiblit.

Ce qui est intéressant c’est de constater que le corps possède toujours cette possibilité. Il cherchera toujours de quoi survivre. Se rajoute le pouvoir de l’esprit sur la matière, ce qui est intéressant à expérimenter.

La pratique du Yoga du froid est ouverte à tout le monde, avec prudence pour les cardiaques. Il faut y aller progressivement. 

Mais parlons pas seulement « corps », mais aussi de l’effet sur le plan énergétique. C’est celui-là qui intéressent particulièrement les personnes cherchant à évoluer. Il n’y a pas plus puissant pour attiser le feu intérieur. A ce feu intérieur, il  lui faut du combustible, et le combustible sont nos noeux et blocages.

Madame Kundalini, le feu à la base de la colonne vertébrale, va être stimulée à fond par ces pratiques du froid et aura l’occasion de s’exprimer, à condition que le canal central soit assez purifié. Une chose est certaine, on entamera un gros nettoyage. Une transformation puissante sur tous les plans se met en route.

Les répercussions sur l’égo ne sont pas négligeables non plus, car il veut nous faire sortir des conditions du froid au plus vite. On forge la volonté par la même occasion.

Si cela vous parle, sachez que Patrick Murer enseigne cette discipline en Alsace 68. mail: patrick@guerison-spirituelle.eu

 

Bienvenu à un de ses stages !

Voir rubrique ateliers et stages de ce site ou encore www.natha-yoga-alsace.com

Co-auteurs: Patrick Murer et Silvia Schmitt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rééquilibrage énergétique vibratoire avec le bol, le tambour ou par magnétisme

L’utilisation du bol, du tambour et du magnétisme se pratique depuis la nuit des temps, que ce soit pour atteindre des états de conscience modifiés ou tout simplement pour se soigner. On peut les combiner. L’utilisation de ses outils peut nous rendre bien des services encore aujourd’hui.

Notre corps a tendance à perdre de la vitalité dû : 

    • à la mauvaise alimentation, (encombrements, toxines, problèmes de PH),

    • au lieu d’habitation, au travail,

    • à nos peurs que l’on connaît ou ignore ou que l’on se crée

    • au stress

    • et bien d’autres problèmes que le corps aimerait oublier, ignorer

Le corps n’a pas de formule magique pour effacer tous ces problèmes. Il peut donc soit les mettre en veille, soit créer ce que l’on appelle dans le yoga des noeux. Dans d’autres traditions on les nomme des blocages énergétiques. Si on ne fait rien, des maladies en sont la conséquence. Ces noeux ou blocages laissent apparaître comme premier symptôme une douleur : Mal à dit. Si on trouve l’origine à ce stade, il est possible de s’en défaire avant que la maladie se déclenche sur le plan physique.

Dans le Natha Yoga on utilise des techniques qui agissent directement sur les noeuxCela demande, un effort, une persévérance, de la volontés ainsi qu’un peu de temps. 

Le Natha Yoga utilise également des techniques thérapeutiques avec le bol chantant, technique que l’on pourrait associer à un massage vibratoire sonore.

Il est possible actuellement de mesurer les vibrations d’un bol, et l’on a constaté que la vibration correspondait à l’onde Alpha. Les ondes Alpha sont générées dans le corps humain par la méditation ou le calme profond. C’est dans cet état que le corps se régénère et que l’auto-guérison peut s’enclencher.

Par la relaxation sonore avec le bol ou le tambour on peut donc défaire les noeux, les blocages. Un autre moyen est le magnétisme combiné avec le bol ou combiné avec le tambour.

Le tambour est utilisé différemment. On amène la personne à un de état de conscience modifiée en tapant un certain rythme. Quelque fois cela permet au malade de voir l’origine de la maladie lui même.
Le tambour offre encore d’autres applications.

Le magnétisme crée un champ vibratoire qui peut être utilisé pour la même chose, c’est à dire défaire ces noeux, soulager les douleurs, voir guérir certains problèmes.

Voilà trois outils simples, très efficaces au service de l’homme pour défaire des blocages et harmoniser  les différents corps. Un excellent moyen de détente et de relaxation.

Un véritable anti-stress !

    Patrick Murer
thérapeute

La Kundalini
ou la Shakti

 

Beaucoup de livres en parlent, mais qu’en est-il ?

La Kundalini, sous forme de serpent lové, est enroulée trois fois et demi autour du linga de la base, sorte de pierre ovale noire dressée. Elle obstrue l’ouverture de ce linga avec sa bouche. C’est ainsi que les Rishis (sages de l’Inde) nous décrivent la Kundalini Shakti tant qu’elle est inerte.

L’objectif du Natha Yoga est :

  • d’éveiller les meilleures potentialités de l’homme.
  • de renforcer les champs auriques.
  • d’activer la circulation de l’énergie vitale sur le plan physique, énergétique et mental.
  • d’être mieux centré, donc moins vulnérable au stress.
  • de rester plus stable en travaillent  le souffle, qui est directement lié aux émotions.
  • d’augmenter les défenses immunitaires par les postures et les respirations.
  • de permettre à celui qui fera une pratique intensive, (sadhana) de découvrir cette sagesse intérieure latente qui ne demande qu’à être éveillée. Ceci passe par l’éveil de la Kundalini, cette énergie latente, endormie – et de la faire monter.

Revenons à notre sujet. La Kundalini se situe dans Muladhara Chakra, (dans le corps énergétique) à la base de la colonne vertébrale.

Le Natha Yoga dispose de toutes les pratiques nécessaires pour l’ascension de la Shakti.

Comme vous le savez, un serpent se met au soleil pour se réchauffer, et quand il est chaud, il se déplace. Pour faire bouger la Shakti, il va donc falloir réchauffer le serpent. Pour cela le Natha Yoga propose entre autres les Pranayamas (contrôle du souffle). Il existe évidemment d’autres techniques pointues pour obtenir des effets similaires, voir plus puissants.

Les explications sont rares et souvent voilées.

Un jour, après quelques années de pratique soutenue, le serpent se met à bouger, puis commence l’ascension. La Kundalini va donc monter dans la colonne vertébrale. Elle va percer les chakras, passer derrière le palais, puis au-dessus du nez et mettre sa bouche juste à l’intérieur du crâne, au troisième oeil (Ajna Chakra). Là, elle s’arrête et reste un certain temps, variable au début.
Ensuite elle redescend. Certaines techniques permettent de la retenir en haut quelques instants de plus, mais elle redescend. Ceci, jusqu’au jour où le canal est suffisamment purifié et que l’on peut fixer la Kundalini définitivement.

Personne ne sait quand elle va monter, car c’est Elle, la Belle, l’Inopinée, qui le décide!

Patrick Murer

 

 

Les possibilités d’évolution de l’homme

 

Deux possibilités s’offrent à l’homme:

  1. essayer de devenir conscient de qui il est réellement.

  2. suivre le rythme collectif, le peuple, et rester lié au sort du monde, au Karma (loi de la cause à effet)

Voilà très clairement les possibilités dont l’homme dispose. La deuxième solution est évidemment la plus simple. On ne fait pas trop d’efforts et on ne se remet pas en question. Ceci a comme conséquence de renforcer l’égo (je veux).

L’égo n’a de toute manière aucun intérêt à ce que l’on suive une quelconque forme d’évolution, car il pourrait y perdre sont emprise et son pouvoir.

Les Yogis disent que, si l’on ne fait rien, on reste attaché au sort du monde, au Karma.

L’initiation dans les cultures traditionnelles :

Chez les Celtes, les Amérindiens et bien d’autres peuples, les jeunes recevaient une initiation.

Cette initiation leur faisait apparaître qui ils étaient réellement.

On leur faisait boire un breuvage à base de champignons qui les plongeaient dans un état de transe leur laissant apparaître en rêve à quoi correspondait le programme inscrit dans leur âme.

Le but de l’homme est de retrouver ce programme et de réaliser sa véritable destiné

En Amazonie on utilise entre autre à cet effet jusqu’à nos jours l’ « Ayawaska » (breuvage à base de plantes).

Grâce à cette initiation chacun avait sa juste place au sein du clan qui lui permettait d’évoluer spirituellement tout en menant une vie normale.

Exemples : l’un se voyait soigner, l’autre chasser, un autre inventait, réalisait de nouveaux outils, un autre était artiste, etc.

Toutes ces civilisations qui fonctionnaient sur ce principe ont été persécutées, poursuivies, exterminées, sauf quelques rar

es exceptions.

En Europe, il ne faut pas oublier la chasse aux sorcières qui aurait coûté la vie à environ 80 000 personnes.

Souvent ces femmes ou ces hommes détenaient la connaissance des plantes, de la spagyrie (basée sur les principes de l’alchimie), du magnétisme, de la guérison, de l’astrologie, de la magie. Ils devenaient donc gênants. Pour qui ?

En Égypte, on a détruit volontairement les fresques qui révélaient certains secrets. Il ne faut pas oublier les bibliothèques qui ont brûlé, comme Alexandrie, Strasbourg et bien d’autres.

L’Inde n’a pas échappée à une chasse aux maîtres et enseignants à une certaine époque. Les temples et lieux sacrés ont été fouillés, pillés et souvent dévastés .

La pratique ancestrale du Yoga était également visée. Comme les maîtres de la lignées des Natha n’ont pas de temples ni de lieux précis d’enseignement, il fut impossible de retrouver qui que se soit. Encore de nos jours il est interdit de prononcer le nom du maître, sauf s’il est mort depuis plusieurs année. Grâce à cela l’enseignement a pu être transmis à ce jour.

Les Natha ont donc survécu à cette persécution et de ce fait, ils ont su garder l’enseignement authentique de maître à disciple.

  A retenir !

Le Yoga de lignées traditionnelles et les Maîtres :

Les yoga traditionnels ont su garder leurs pratiques d’origine comprenant les souffles, les visualisations,  les concentrations et toutes les pratiques de nettoyage puissantes qui agissent sur le corps physique, énergétique et mental.

Pour pratiquer un yoga traditionnel comme celui des Natha, il faut de la volonté. Si on ne l’a pas déjà, il faut se la forger.

Natha signifie le passeur, celui qui transmet la connaissance.

L’enseignement de cette lignée peut amener l’homme à sortir de l’illusion et apporter la compréhension de sa vraie nature.

     Comment ?

1) En travaillant sur les trois granthis (les trois nœuds : de l’animalité, de l’égo et de l’intellect). Par cet exercice on purifie  trois chakras, celui de la base, du cœur et du front. Il y a diverses méthodes pour le faire, mais en voilà une :

                                     Base                                          Coeur                               Front

2) En sortant du mental collectif qui est véhiculé notamment par le rythme de l’heure, de la minute, et de la seconde.

     Comment ?

En respirant selon un rythme qui est le matra et qui correspond à environ une seconde et demie.

3)  En nettoyant les chakras (centres d’énergie), le canal central et les nadis latéraux Ida et Pingala (canaux subtils).

     Comment ?

Avec des souffles, des visualisations et des trajets que l’on suit mentalement.

4) En utilisant de moins en moins d’air par des techniques de non souffle.

    Comment ?

Par le Pranayama (contrôle du souffle) et en utilisant des techniques qui nous amènent de la concentration à la méditation. Souvent on confond les deux. Ces exercices se pratiquent sur un minimum de 25 à 30 minutes, ce que l’on appelle un Gatika.

Si le mental ordinaire s’efface, on accède au mental supérieur.

Pratiquer les postures en intégrant souffles, visualisations, mudras (gestes), bandhas (ligatures), mantras (sons) amène les pratiquants à d’autres niveaux de compréhension que lorsqu’on utilise uniquement la partie physique des asanas (positions du corps).

Celui qui pratique le hatha yoga selon la tradition des Natha  une fois par semaine 1h 30

  • gagnera en souplesse,

  • améliorera sa santé,

  • trouvera un meilleur équilibre psychique,

  • retrouvera un souffle énergétique puissant,

  • deviendra moins vulnérable au stress, car il renforcera ses couches énergétiques et de ce fait deviendra moins vulnérable à son environnement proche. Il ne sera plus une éponge qui absorbera les angoisses et le stress des autres.

Le Natha Yoga  utilise le Yoga Nidra, une sorte de rêve éveillé avec un thème. C’est un excellent outil de connaissance.

Une autre technique de connaissance de sa vraie nature est « neti neti » (je ne suis pas ceci, je ne suis pas cela), une pratique où par élimination on se rend compte qui on est réellement.

Quand tous les chakras sont nettoyés, les plus gros blocages éliminés, il ne reste plus qu’à se mettre dans l’immobilité par la concentration : par exemple sur un yantra ou sur sa propre respiration, ce qui amène à la méditation et à une respiration fine, subtile (micro-souffle). Avec de la chance, le souffle peut s’effondrer complètement . C’est ainsi que l’on peut avoir accès à sa véritable nature, au Soi. 

Cher lecteur qui avez pris le temps de lire jusqu’à cette conclusion, je vous souhaite une excellente  pratique de Yoga !

Peut-être que je vous ai donné envie de pratiquer pour vous redécouvrir. Je vous invite à un cour gratuit !

                                                                                                                   Patrick Murer